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Le château
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Le principal intérêt de Plain-Marais est constitué par ses douves, formant un rectangle au centre duquel est inscrit le château. Ces fossés secs qui se remplissent en fonction de l'inondation des marais ou déclenchées, s’étendant sur prés de 15 mètres de larges, et profond de plus de cinq mètre, sont bordées aux quatre angles par des tours carrées aux murs inclinés. A leur extrémité, des échauguettes en encorbellement permettaient une surveillance permanente du glacis. De part et d’autre du pont d’accès en façade, deux autres échauguettes s’inscrivent dans une muraille oh demeurent encore les échancrures nécessaires au passage des poutres de soutènement du pont-levis. Au niveau du sol des douves, deux ouvertures condamnées, dont l’une vient d’être démurée, conduisent in de petites pièces ; elles servaient probablement de réceptacle aux balanciers.

Douves

Sous le pont, réédifié au XVII° siècle sur voute de pierre, un souterrain mène d’une part à une grande salle voutée sous la cour d’honneur (1), et d’autre part au bord de la rivière la Douve, distante de plus de trois cents mètres. Une tradition orale veut d’ailleurs que ce souterrain se prolonge sous le marais et rejoigne "l’Isle-Marie" qui lui fait face ; cette communication ayant été comblée en partie, afin de prévenir les accidents, et ceci il y a une trentaine d’années, il ne nous est pas possible de prendre position

Fortifications

Avec le retour de la paix, à la fin de la guerre de Cent ans, le rôle militaire de Plain-Marais disparut en partie : au début du XVII° siècle, les murs d’enceinte des douves furent abaissés et les fortifications transformées, plus tard, à la Vauban. Si le chemin de ronde demeura tel qu’il est actuellement, ses pourtours furent décorés de balustres en façade et de place en place sur les côtés. Sur l'arrière, une porte voûtée, surmontée d’un escalier et d’un passage dallé, mène à un vaste bassin demi-circulaire entouré de degrés de pierre, qui symbolise l’art du jardin tel que le concevait la Renaissance italienne. Probablement ses pourtours étaient-ils ornés de statues in la romaine, dominés par des cyprès. De part et d’autre des côtés latéraux existaient deux autres bassins, dont le tracé demeure intact.

Vue

La façade sur la cour d’honneur offre au regard averti une disparité dans la construction. Le bâtiment central, élevé sur des caves formées de voûtains soutenus pur des piliers cylindriques qui paraissent remonter au XIV° siècle, a été plusieurs fois rebâti. Son extérieur a été remanié pour la dernière fois au xv° siècle ; il est encadré par deux tourelles du XV°, prolongées en équerre par deux ailes inégales paraissant de la même époque. L’ensemble est centré par un fronton demi-circulaire orné d’un aigle au vol éployé ; le tout est surmonté d’un buste à l’antique. L’entrée principale, précédée d’un perron aux marches légèrement cintrées, est dominée par une pierre portant les armes des Saint-Simon (2).
Tout au contraire de cette façade, l'arrière offre une symétrie parfaite d’un bâtiment bordé par deux ailes en avancée, centré également par un perron de quelques marches et dominé par un fronton demi-circulaire orné d’un médaillon ; il est, lui aussi, surmonté d’un buste humain.
Les deux ailes portent encore l’une et l’autre des archères qui prouvent leur destination première : tours de défense au XVI° siècle, réunies entre elles par un mur d’enceinte, percé ultérieurement de fenêtres.

Saint-Simon

 

 


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